Notre combat

L'île de Madagascar


La situation économique et sociale à Madagascar reste très préoccupante (9 millions de pauvres) et est aggravée par les épidémies (choléra 1999-2000), les cyclones, la crise politique qui paralyse l'économie alors que le pays est déjà très endetté.

L'état du système éducatif malgache est lourdement affecté par cette situation économique ainsi que par toutes les catastrophes naturelles.
Le budget actuel de l'éducation reste faible, ce qui affecte l'environnement scolaire et donc la qualité de l'éducation. Ce manque de moyens touche particulièrement les familles en situation de grande précarité, qui ont bien souvent du mal à financer la scolarisation de leurs enfants, les obligeant alors à quitter l'école à la fin du primaire.

Le quartier Ampéfiloha Ambodirano est situé dans le bas quartier de Tana-Ville et fait partie des quartiers les plus populaires et pauvres du 4ème arrondissement de la CUA (Communauté Urbaine
d'Antananarivo). Il s'étend sur 1.7 km² en parallèle avec la route de la digue (route Itasosy et le quartier d'Anosipatrana) et se trouve dans une zone où chaque année se déversent et s'accumulent les crues des eaux venant des hautes terres voisines.
Alors que le quartier, qui compte environ 9750 habitants répartis en 1400 familles (cf. le recensement effectué en 2005), est l'un des quartiers les plus peuplés d'Antananarivo où les conditions de vie et d'habitat y sont très précaires, les pouvoirs publics continuent de ne verser aucune aide pour la construction de nouveaux bâtiments car il est classé en zone inondable.

Notre objectif est de combattre la déscolarisation:

  • En favorisant l'accès à l'éducation au plus grand nombre d'enfants de ce quartier,

  • En améliorant les conditions d'accueil des enfants pour mieux les accompagner dans leur scolarité et dans la poursuite d'études secondaires.
Aujourd'hui, le manque de classe ne permet pas aux 490 enfants de l'Ecole Espoir d'être scolarisés à plein temps. Ils alternent donc entre le matin (7h30-12h00) et l'après-midi (13h30-17h30), et malgré cette alternance, les classes demeurent surchargées, le nombre d'élèves par instituteur pouvant aller jusqu'à 96.

  • En finançant le fonctionnement de l'école (équipement en mobilier, bibliothèque, matériel pédagogique), et en assurant le salaire des institutrices,

  • En assurant le droit d'écolage ou frais de scolarisation des enfants (soit 1 euro/mois/enfant),

  • En finançant la cantine pour assurer aux enfants au moins un repas par jour.
Aujourd'hui cette aide est assurée par le PAM (Programme Alimentaire Mondial). Les perturbations politiques que connaît le pays depuis mars 2009 avait conduit à l'arrêt de la subvention et, faute de moyens suffisants, Fleur d'école n'avait réussi à prolonger cette aide que ponctuellement.
La reprise a donc lieu, ce qui est un soulagement.


  • En créant un poste d'assistante sociale.

  • En permettant aux enfants qui ont obtenu le CEPE ( examen de fin de cycle primaire ) mais qui n'ont ni la chance d'être accepté en collège publique, ni celle de pouvoir prétendre à être scolarisé dans le privé, de poursuivre leurs études.
L'idée est d'assurer le week-end, en lieu et place de l'école Espoir, des cours pour les maintenir au niveau dans une dynamique de groupe, et ainsi les préparer à une future école de formation professionnelle à l'âge de 17 ans.
L'âge de l'adolescence est celle de tous les dangers. Sans avenir ils pourraient sombrer dans la délinquance, la prostitution,etc. C'est pourquoi il est urgent et indispensable de trouver une solution pour les protéger.